Centre de protection de Pongo
Territoire d’une très grande diversité faunique et florale, le Cameroun compte une nombre impressionnant de primates, parmi lesquels les chimpanzes et les grands singes. Quasiment toutes les régions ont des primates dans leurs forêts. Un clin d’œil au Parc National de Korup dans le Sud-Ouest, une des plus vielles forets humides dans le monde. Elle aurait miraculeusement survécu à la période glaciaire. Libres ou en captivité on peut en observer partout.
Patricia, une jeune volontaire française arrivée au Cameroun, décida un jour de recueillir les « orphelins », les bébés singes blessés, les animaux récupérés, les animaux abandonnés pour les soigner afin de les réintroduire dans leurs environnements naturels. Elle trouve une île pour installer un sanctuaire pour ses primates. Patricia va se rapprocher des autorités administratives et obtenir cette île.
L’association Papaye France
Située à quelques encablures de Kribi ou d’Edéa, l’île de Pongo est principalement le sanctuaire de singes. Elle est baptisée île aux chimpanzés. L’association Papaye France conduite par Patricia va alors en faire son cheval de bataille, protéger et soigner les singes. Les animaux vivent en semi-liberté dans la végétation. Les volontaires qui arrivent et sont logés dans des boukarous sur place et participent aux différentes activités de l’association. Le ravitaillement se fait par la pirogue. Les habitants de l’île vont vers Kribi ou Edéa pour acheter les vivres et les aliments. Pendant votre voyage au Cameroun n’hésitez pas à aller faire un tour du côté des l’île aux chimpanzés pour saluer les »enfants » de Patricia. Les visites de l’île se font par le truchement des membres de l’association ou des guides touristiques qui vous y conduisent.
A force de lutte et de volonté téméraire; Patricia va se voir délivrer par les autorités camerounaises des documents lui permettant de créer sur l’île de Pongo un sanctuaire pour ses « enfants » comme elle bien les appeler.
Les activités de l’association sont de recueillir les animaux dans les villages environnants, les ramener sur l’île, les soigner, les aider à se reconstruire et leur donner l’affection qui leur permettra de se refaire. Doucement et patiemment les volontaires vont nourrir les animaux jusqu’à ce que ce que ces derniers deviennent autonomes. Une fois devenus indépendants et suffisamment prêts pour être réintroduit dans leur environnement normal, ces derniers vont l’être dans un espace où ils ne sont pas en danger.