Une ascension sportive populaire

Chaque année, la FECATHLETISME organise une compétition sportive, l’ascension du Mont Cameroun dénommée : Course de l’Espoir. Il se déroule généralement au cours du moins de février. Les athlètes venus de tous les continents compétissent sur les 35 kms qui constituent le parcours de cette épreuve ardue. Cette course donne à tous qui y vont de découvrir les somptueux paysages qu’offre le Chars des dieux. 

Avant et une fois la course lancée, un bon nombre de personnages investissent le stade pour un numéro artistique. Ici on imite une célébrité, là-bas un homme politique, plus loin, c’est un acteur qui se moque des situations loquaces de la vie. Ils n’oublient pas bien sûr comme chaque clown qui se respectent de déposer une assiette pour une récolter une petite prime. ​

Une ascension ardue

Réservée aux athlètes de haut niveaux et aux amateurs ayant une forme physique particulièrement bien entretenue, l’ascension du Mont Cameroun est une épreuve éprouvante pour quiconque s’y inscrit. les pentes du Mont Cameroun sont abruptes et très relevées. Du point de départ au stade Molyko jusqu’au refuge 1, la pente a une inclinaison de plus de 35°. Du refuge 1 au refuge 2, c’est la partie la plus difficile du trajet. la pente atteint a certains endroits les 60° au point où il faut parfois tenir le sol ou les pierres pour s’agripper. Du deuxième refuge au troisième, la pente tombe un peu pour atteindre les 35°. Vers le sommet on verra l’inclinaison se réduire. Sur le chemin du retour, la descente s’avère pour certains plus compliquée qu’en montant. En effet, à certains endroits il faut descendre latéralement pour ne pas tomber. L’effet garanti ici c’est de voir les champions, les premiers descendre. Ils sautent d’un rocher à l’autre à grande vitesse. Vous les regarder courir mais vous frémissez pour eux tant le danger est évident, mais basta, il faut gagner, la prime vaut tout de même quelques risques.

Une course d’endurance

Au delà de la condition physique garantie, il faut une très bonne forme respiratoire. La loi physique est simple à comprendre et elle s’applique ici de façon cartésienne. « Plus on gagne en altitude, plus l’air devient dense et se raréfie ». Pour aller au sommet, il faut avoir un belle capacité pulmonaire. L’ascension se fait en très peu de temps, si on conçoit la distance de 38km sur la pente. Au fuir et à mesure que vous montez, vos poumons sont mis à rude épreuve pour alimenter vos efforts en oxygène de façon permanente. La sélection naturelle s’exerce inexorablement sur les plus faibles, les contraignant à un abandon pur et simple de la compétition. C’est d’ailleurs l’une des raison pour lesquels les enfants et les personnes âgées n’atteignent pas le refuge 3. En plus de la respiration à contrôler, il faut suivre ses paramètres vitaux. Ils sont généralement sollicités à l’extrême. On a vu des coureurs s’évanouir avant d’être transportés par des secouristes.

Coureurs sur le mont Cameroun

Les « à coté » de la Course de l’Espoir

la tenue des sportifs locaux

L’une des images les plus saisissante de la course est la tenue des coureurs locaux. souvent vêtus d’une petit maillot sur lequel est inscrit leur dossard, un petit short ressemblant plus à un caleçon, de grosses chaussettes et des simples, et vraiment simples chaussures en plastiques, les habitués de la montagnes font pâles figures à côté des autres compétiteurs.

les clowns

Avant et une fois la course lancée, un bon nombre de personnages investissent le stade pour un numéro artistique. Ici on imite une célébrité, là-bas un homme politique, plus loin, c’est un acteur qui se moque des situations loquaces de la vie. Ils n’oublient pas bien sûr comme chaque clown qui se respectent de déposer une assiette pour une récolter une petite prime.

Si vous n’êtes pas sportif, mais aimerez tout de même dompter le mont Cameroun, partez le temps d’un weekend